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puisqu'il faut bien vivre, tous les matins
tôt dans les rues la peau couverte de potins,
elles s'exposent nues, offertes comme des livres
les passants leur glissent un sou dans la main,
le myope lit de très près la presse et l'aveugle
d'une simple caresse
dans l'espoir chacun de passer sur un sein,
de tomber sur une fesse