Vous lisez
Le temps gaspille
Ma volonté à vouloir
Changer le monde
Et les gens que j'aime
Tournent autour de moi
Le regard moqueur
Je crie fort dans leur chair
Pour qu'ils entendent
Combien ma raison
Est sur la bonne voie
Quand elle remonte
Sa vallée d'inconscience
Mais les saisons gaspillent ce désir que j'ai
De changer le monde des gens que j'aime
Et ces derniers me houspillent
De manquer de coeur
À suivre le leur
Dans chaque pas
Que je fais
Loin de mes semblables
Le doute s'installe
Alors
La nuit, je garde les yeux ouverts
Pour nouer d'autres liens du sang
Le long de ces rivières inertes
Où l'on aime baigner
Nos rêves