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Mon parcours a été facile,
de la conception à la naissance.
Ils sont arrivés
et je me suis très vite adaptée.
Entre tétées, nuits blanches, fatigues,
couches et corvées quotidiennes,
les jours passaient comme des éclairs.
Quelques années plus tard,
je me rends compte que le plus dur reste à venir.
Entre l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte,
chaque étape a ses difficultés et récompenses.
Je me rends compte que je peux être tout
ou presque rien pour mes enfants.
J'ose espérer être un jour en équilibre entre les deux.
Je n'imagine pas ma vie sans eux,
mais de temps en temps j'aimerais exister loin d'eux.
Ils sont la source de mes plus grands moments de joie
mais aussi de tristesse et d'inquiétude.
Je les aime à mourir
et parfois je meurs d'envie de les étrangler.
C'est dur d'être constamment avec eux,
pourtant je n'aimerai rater aucune seconde de leur vie.
Ils sont ma vie et c'est à vie que je les porte dans mon sein.
Quand les circonstances nous poussent à les élever seules,
on se rend compte de l'étendu du travail.
La tâche est lourde et épuisante,
mais le succès n'est pas garanti.
Chaque enfant est particulier
et sa capacité à gérer ce que la vie lui impose est unique.
L'éducation, le caractère individuel,
le regard que porte sur lui les êtres importants de sa vie
et surtout comment il se reflète dans ces derniers;
C'est tout ceci qui déterminera sa vie et son futur.
J'aurai voulu avoir un mode d'emploi
à consulter pour chaque problème, avec la solution infaillible.
Je suppose que cela aurait été trop facile
et je suis bien placée pour savoir que rien n'est facile.
Le combat continue !