Vous lisez
la cale frottée contre les bordels des docks
dégage assez de chaleur
pour dénouer vent et varechs des cordages
et brosser du présent les tartres de ma mémoire
j'abandonne à d'autres le triste état des stocks
le grain semé dans des culs-de-sacs
j'apporte la houle à ton hamac
même si mon sourire cherche encore l'éclat
nos tornades y sont tranquilles
l'instant meurt intestat