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Amie de moi,
J'ai pour toi, sûrement pour moi et
quelques fois pour l'humanité entière,
des ambitions de menhir ! Hein ? Qu'est-ce ? Des nèfles !
Et te conter, te conter quand tu donnes, amie,
à mes mots, l'envie de danser.
et pour les grands chantiers d'ici ou d'ailleurs,
sur toi et avec toi compter
Et me parler plus de toi avec toi
M'offrir de belles pages et moins belles aussi
de ta légende que je connais si peu.
Et te conter les moins glorieuses strophes
de ma légende d'homme du siècle.
Hier,
Inattendument érectile comme le Nègre Majuscule,
Tu es apparue merveilleusement belle,
survenue dans mes soudaines idées d'écriture.
Sous la dictée de mon "faux génie" du dedans
j'ose les mots qui déflorent mon émotion fiévreuse
d'observateur, d'écouteur d'amie, de toi.
Ton meilleur,
je le souhaite déjà souvent advenu
je le souhaite fraîchement d'aujourd'hui
je le souhaite puissamment à venir
Va, jolie phalène de ton île-solitude ,
vis, voles... liberté, voles, liberté, libre esprit,
va par-delà les espaces réduits,
les instants-douleur,
les rêves jamais accouchés,
va par-delà les absences faites père, les silences d'une mère,
les amours si fragiles
va encore plus loin,
plus libre, sur l'avenue de tous les possibles
jusqu'au bout de toi
va par-delà mon toit
le toit de quiconque,
va par-delà les entraves,
par-delà les entrailles du doute qui gèle
le renoncement qui tue
va, flamme lèche,
va, vent d'amour
va, fille du soleil,
va, coeur de lionne
va, à Capri, s'il le faut
t'offrir toutes les Cornes d'abondance
qui se puissent imaginer.
Va toujours
Rien n'est jamais fini.
Tu es une chance
une force
un supplément d'espoir
et d'espérance pour les âmes à la dérive
qui viennent à ton âme généreuse
Ton amour d'autrui
te rend inestimable
priceless heart
attachante, touchante
toi que je connais pourtant si peu
Une vérité d'être...
Que n'ai-je pas l'essentiel !
Je te le donnerais volontiers
A chaque instant de chaque jour
A la juste mesure
De ce qui est à ta convenance
Tu es mon amie,
Si chère à mon coeur...
Je t'espère bien.
Et bien, tous ceux qui comptent
Caresse.
Extraits d'« Errances ou de la haine de soi » (1997-2007).
Par Issopha
Paris, janvier 2011