Vous lisez
cette poésie
je l’ai glissée
sur le bout
de tes genoux
pourtant
elle était
déjà belle
lorsqu’elle
traînait
encore
autour
du cou
cette peau ici
je l’ai touchée
du bout
des lèvres
autant
que possible
pourtant
elle était
déjà ouverte
à c’qu’un coeur
gourmand
la goûte
joues contre cuisses
intérieures
langue
debout
extérieure
à plusieurs reprises
on le sait
va ou viens
à ta guise
pour que tu puisses
peut-être enfin
tranquillement
me laisser bien
mouiller la cerise
qui te fera
ici et là
je l’espère jouir
presqu’assise