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La fin justifie les doyens
qui ont prévenu
des effets pervers
de la mondialisation.
La fin justifie les doyens
qui ont refusé
la privatisation
des services publiques
et le remplacement
de l'objectif de bien-être général
par une finalité de rendement à tout prix.
La fin justifie les doyens
qui ont jeté par la fenêtre
tous les mots-valises
qui couvraient les politiques
détruisant le tissu social
en transformant l'être humain
en marchandise.
Mais la fin justifie également
les doyens corrompus
par l'ivresse du pouvoir
embrassé dans le dos
des inégalités.
Tout comme la fin justifie chacun
dans le choix qu'il fait
de nier
d'accepter
ou de combattre
une réalité ne portant pas de nom
lorsqu'elle n'obéit qu'à deux puissances :
économique et militaire.
Les deux gardiennes du corps
d'un bal des hypocrites
détournant l'esprit critique
manu militari.