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Derrière le mur,
Nos héros sont tous devenus esclaves d'un traitre nommé sauveur,
Des explosions... du feu... tout le monde meurt,
Les cris terribles des drogués qui veulent mettre fin à leurs souffrances, ils arrachent leur coeur,
La foi, à force d(être écartée, a fini par être oubliée,
La poésie rêveuse marche seule et ses pleurs ne s'entendent plus,
Le grand théâtre et les rôles principaux ont été brûlés, les personnages ne se reconnaissent plus,
La tendresse, il y a des années, a pris ses bagages et sa fille,
Elle n'a laissé qu'une seule lettre :
"Chères âmes, je vous ai tous aimés mais par malheur, c'est fini".
Des cris de colère et de haine, partout,
Une terre déserte et rien que ces hurlements des loups.
Les étoiles tombent, le ciel a une autre couleur, la lune a été fendue,
Des excuses, des prières, des regrets, trop tard, tout est perdu.
Derrière le mur,
Plus de cris en plein océan, d'un révolutionnaire prisonnier, condamné à mort,
Plus de cris d'un vieux parolier, poète, en prison avec ses mots en or,
Plus de cris d'un innocent, d'un homme, d'un père, d'un soldat,
Plus de cris d'une lumière résistante qui lance un appel au combat,
Plus de cris des consciences qui trainent en tirant leurs chaînes,
Plus de cris...
Derrière le mur,
Est-ce le début d'un cauchemar ?
Est-ce la fin ?
Est-ce que c'est trop tard ?
Derrière le mur,
Nos esprits crient de douleur,
Nos peaux font mal à force de chaleur.
MONSTRE ! MONSTRE ! MONSTRE ! MONSTRE !
Une odeur qui rappelle que l'enfer n'est pas loin
Un désastre... des explosions... des cris... du sang.
Et le silence n'est qu'un témoin.
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Khalid EL Morabethi
Maroc / Oujda
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