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je croise la comtesse sous ombrelle
sur ce trottoir où traîne derrière elle
au grand soleil l’ombre d’un caca
sans autre préambule ni baise-main
je m’enquiers sitôt de savoir si elle
ne souffre pas trop de cette canicule
elle est partie serrant son pékinois
outrée et dans un silence hautain
convaincue que par un mot distingué
j’avais voulu accuser l’anus de son chien