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Viennent les quelques accords d'une étreinte timide,
mes mots se partitionnent,
l'orchestre s'ébranle sur une lancinante cadence
Un premier dièse, le ton monte, s'échappent vers le ciel des voyelles aigues : une ode à l'hédonisme. Ses yeux carillonnent d'un amour orphique, ses ongles jouent sur mes chairs une symphonie vénusienne, apothéose des sens, ultime chant de poésie avant que ne se referme sur nous un voile de madras
Il ne reste que la palpitation de nos sangs ; ils semblent applaudir la communion moite, l'ivresse de nos corps continuant de tanguer sur les sonorités brûlantes de la passion.