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J'aime le matin
Et sa haute présence
Il me prend dans ses mains
De sourire bleu et blanc
Il me transporte de son haleine
Jusqu'au firmament
Il me taille un chemin
Dans la fougère des nuages
Il aime que je m'enchante
De voir de tout là-haut les champs
Et soliloque d'une voix bourrue
Sur la journée à venir
Il me promet de la tendresse
Du plaisir et des chants
Et il me jure que ce sera
Ce jour-là que cette fois...
Puis, me redépose dans le nid
De mon lit douillet et blanc
Ou je m'étire en lui souriant
Et en lui promettant
Que je serai là demain
Même s'il n'y a pas de changement
Mais que j'y serai malgré
La tristesse de la journée...