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Bad trip, ball-trap,
Bal des drogués, bal des paumés,
Pour une blanche on se débranche.
Y'a pas de quoi faire ou alors une plaine pour dire,
Juste un peu de quoi faire pour la plainte d'un délire,
Y'a rien à dire, ou alors juste à se laisser faire,
Pour aller se dire, que tout reste à faire,
Y'a rien à faire ou alors juste aller se faire foutre,
Se laisser dire que tout est à faire pour se laisser partir,
Au lieu de se mentir, car sur la terre y'a rien à faire,
Juste se laisser partir, virer la barre et puis sortir.
Bad trip, ball-trap,
Bal des incompris, bal des apprentis
Pour le moindre prix on se repenti.
Mémoire au rabais pour trouver mes dépendances,
Je prends les rails pour un wagon d'indépendances,
J'ai loupé l'intransigeance de mon excellence
Mais par chance, me reste celle qui m'aime,
Totem qui sème le thème de la même rengaine,
Qui m'entraine et qui m'engaine les veines,
Qui, populaire, me fait monter la tête en l'air
Et c'est encore mieux qu'un coup dans le derrière.
Mon apologie logique c'est l'égérie pour l'apogée
Des sens, qui s'emportent dans la danse de la transe,
Valse aux trois mesures, où s'entrechoquent les pas,
J'ai plus que ça pour trouver la force au fond de moi,
Mes amis, insoumis, sont partis aussi loin d'ici,
Soumis devant l'appel de vivre une longue nuit
Et si, par malheur enfariné, je fonçais droit dans le tas
J'irais les rejoindre, j'ai une place réservée je crois.
Bad trip, ball-trap,
Bal des poteaux, bal des frigos,
Pour s'entretenir on se déchire la santé.