Vous lisez
combien de fois
n'ais-je pas dû
cacher mon corps
des rires malvenus
des passants
des regards obliques
d'enfants gâtés
et des bouts de chair
en panique
perdus
en pensées
seulement
combien de temps
vais-je avoir tort
de rêver
d'être aimé
pour qui je suis
véritablement
je ne le sais pas
d'ailleurs
n'en déplaise
au squelette
porteur
je ne sais pas non plus
faire
autrement
que de m'accepter
tel que je suis
d'essayer
de rester
fier
d'être
et
d'avoir
toujours
été
le fameux
kilo
de trop