Vous lisez
alangui au château de cartes
le temps a de profonds soupirs
le ciel couronné de créneaux
glisse de son front
à l'arrêt du jour parfois
une passante fait danser un feu
sinon on ne voit rien venir
l'oubliette déjà à hauteur d'yeux
et ce froid d'écailles qui bouge
à l'entre-deux-ombres des douves
où l'avenir
garde un silence de carpe