Vous lisez
Le mépris que tu éveilles, à présent, n'est que passager,
il ne me réconfortera que pour une humeur.
La pudeur que tu émettras ne fera que lui donner des ailes,
le poussant par dessus la raison de son origine,
tout en berçant la tendresse qu'inspirait tes actions.
Le potentiel investi déclaré rédhibitoire,
la lente descente vers le salut de mon poux vacille
devant la ferveur nostalgique de ton être.
Seul reste l'espoir de s'en acquitter sans séquelles.
À l'avenir, mon amertume se conjuguera sans irrégularités futures.
Mon orgueil a été lésé, il n'est plus sous l'emprise du passé,
il est jugé pour avoir en mémoire la naïveté de t'avoir choisi
le temps d'une complicité. Ma passivité se conformant au rejet,
mon impatience jugée inadéquate face à ta réalité,
je me dois d'endormir de tendres possibilités vouées aux accords de circonstance.