Poètes :

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Dernière inspiration

Par effraction

Yanka,  le 05.09.2012


À force d'attaques où des désirs s'attisent, je dépose les armes et me laisse envahir par ta douceur.

Jusqu'à ce que je m'enivre et me réveille dans des hauts-le-coeur... je te laisse advenir aux plus vives de mes heures.

Puis, ta mer se retire et émergent mes pleurs.
Mon coffre fort est vide et je crie au voleur.

Et flottent sur l'écume, les valises qui, dans l'ombre, font pourrir les humeurs.
J'assume ce que je ne m'avoue jamais et pars au pays des névroses où la lutte est à mener.

Mes organes sont livides ; je les baigne dans l'aigre-douce douleur ; je les sèche dans l'humeur.
Je les emmène, hors de tes balises, happée par l'amère profondeur.

À force d'assauts, j'ai blindé d'humour ma carapace plus qu'acquise et je retrouve cette chère belle putain de solitude soeur.

Jusqu'à ce que je m'enivre dans les belles aigrises qui me bercent et me hantent au compteur.
Je crie aux rivages que je suis libre, je suis... forte et sans peur.

J'ai reconquis un royaume ; m'y promène sans heurts.
Mon intérieur livide où je veux anéantir une fois pour toutes les rongeurs.
Les bagages rangés dans d'alcôves passées où il ne reste plus que la liberté de créer.

Je jouis d'être la seule à connaître ces labyrinthes dorés où se sont calcinées toutes les ailes d'amants effarés...mais...

De ma tour de Pise, je respire l'avenir en tâchant d'être grise d'une autre idée du bonheur.
Et si je laisse défiler saltimbanques et jouteurs c'est pour oublier que j'attends l'heure où... l'ensemble des possibles ré-ouvriront les armoiries à douceur.

Jusqu'à ce que ta mer se retire à l'autre bout de tes peurs
Où tu désignes mes dérives.
Debout sur ton île d'un air boudeur.
Du regard je t'effleure et même si mes vents sont contraires,
Je ne te souffle pas que des leurres dans l'air.

À force, je ne puis qu'être surprise et ne vouloir me méprendre.
Mais du fond de mon empire... je suis essoufflée d'apprendre,
Que je suis éprise.

Je me surprends à rêver que nos royaumes s'accostent
Et voudrais te faire pénétrer
Non plus par effraction :
Mais par la grande porte.

 

Commentaires

Julien, 05.09.2012

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