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Dans mes années tendres, j’étais fier
de mon organe de géant. C’était la
mode à l’époque des pantalons à
pattes d’éléphant. Assez vite pourtant
je me suis rendu compte que même
celles qui se disent d’avant-garde
ou fort aventurières ne s’intéressent
guère aux effets de trompe, satisfaites
ou essoufflées dès qu’elles ont leurs
enfants et pour compagnie la télévision.
Alors par dépit je me suis mis au tennis
mais là encore ce poids m’encombre
tant au revers qu’en coup droit et j’envie
tous ces petits joueurs courts de pénis
qui ont su rester dans la compétition.