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Titres en U

Un flash dans la nuit
Une part de mon âme
Union
Usure locative
Un pas de plus
Une bonne paire de... tact
Un passage à vide
Universe
Urbi et orbi
Un bébé à l’eau
Un des deux sauvera l’autre
Un seul
Une Lueur D'espoir (épisode 02)
Une Lueur D'espoir (épisode 01)
Un amour inattendu
Un havre de paix
Une vie sans ailes
Une armure de papier
Un gros mot
Un Ego parlant !
Une femme, parmi tant d'autres
Une chambre
Un cas sur deux
Un Amour fou
Unique
Urticant
Une enfant
Un sot me nie
Un espoir assassiné
Unique et précieuse (Pour Sifa)
Un oiseau de l'été
Une pensée pour l'infidèle
Untitled
Un temps de chien
Un jour à l'ancre
Une branche est tombée
Une proie pour l'ombre
Une mélodie silencieuse
Un jour viendra
Un coeur unique
Une autre vie
Un chemin
Un grand désert blanc
Un jour de plus
Une vie bien remplie
Un moment calme d'éternité
Une autre vie
Un peu de bois au soleil mourant
Uppercut
Une chanson
Une pierre
Un après-midi de tonnerre
Une si belle île malade...
Une leçon pour trois hommes
Une balle de peine...
Un patriote succombe
Une paix royale
Un conte de fées
Un Rêve
Un cri dans le désert
Une corde
Une nuit
Un coup pour rien
Un cirque
Une flamme
Un petit coup de peine
Un tout dans un Ensemble
Une fin
Une fée
Une sensation
Un regard
Un Sentiment Unique
Un Kaddish pour la Shoah
Une bouteille à la mer
Un père
Un soir d'été
Un an déjà ...
Une visite en coup de vent
Un ange passe
Un Jour nouveau
Un truc vite fait...
Une mère...
Urbanus

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Un havre de paix

Larme de lune,  le 01.02.2017


C'est à tes cotés que j'ai su devenir un homme, que j'ai pu me d'faire de toutes celles que l'on consomme, de ces corps perdus à la recherche dàun semblant de sollicitude, qui se donnent sans amour et sans conviction par peur de la solitude. J'ai ouvert mon regard lorsque tes yeux ont crever cette résignation qui me mène et qu'avec ta main du m'as porté au devant de la scène. J'ai pu alors sortir de cette pénombre et apporter de la lumière à  mon écran noir, à  toutes ses histoires qui me tiraient vers le bas et qui lentement nourrissaient mon désespoir. J'étais celui qu'on montre du doigt, un chien de guerre aux abois, à l'affût d'un coeur malade à saisir ou d'une âme en peine à séduire. Pourtant j'ai pu grâce à  toi retrouver l'innocence et étouffer à jamais toute cette insolence, ce besoin de posséder la vie de celle que l'on méprise comme pour soulager cette large cicatrice qui nous traumatise, cette colère d'avoir été, à  seize ans, jeté sur le trottoir et de voir sa candeur menée à  l'abattoir. Une rage que l'on cultive en silence, que l'on réserve à  celle qui aura la malchance, l'infortune de croiser ce besoin de revanche, cette nécessité viscérale de vengeance. Je voulais mettre l'amour à mort et laisser fuir cette humanité qui s'évapore. Et puis comme un enfant que l'on rassure tu as su soigner toutes ces morsures. J'ai alors compris que tous ces maux que l'on cache vous font vivre une existence sans attache, que sans nous en apercevoir de chasseur nous devenons fossoyeur, le butin d'une vie sans âme et dénuée de sens où votre raison biaisée prend toutes vos rencontres à contresens.Tu es ce refuge que l'on rejoint après une errance sans but, cet havre de paix que l'on savoure minute après minute. J'ai enfin perdu cette envie de me sentir méprisable et de me nourrir de toutes ces femmes qui offrent leur corps au diable, qui pour obtenir un peu de chaleur se donnent souvent dans la douleur. Ces esprits égarés à la gorge nouée qui étouffent leurs cris par peur d'avouer, de confesser ce mal être qui les plonge dans une impasse et qui les contraint à accepter les griffes du rapace, de cet homme qui prend sans jamais donner et qui dès le départ les avait condamnés. Je ne veux plus être cette bête immonde... je souhaite, à tes cotés, savourer chaque seconde.Tu portes en toi cette tendresse qui désarme et qui déroute, cette délicatesse qui te donne bien malgré toi des airs de Comtesse, un regard si bleu que le ciel, résigné, se voile de noir en guise de représailles. Tu as cette candeur sur le visage qui se couvre timidement de rouge lorsque le froid vient te pincer les joues, cette pâleur qui prête à tes yeux une profondeur qui met dehors les peurs et les doutes. Coûte que coûte tu habilles tes mots de cette sincérité qui chasse loin devant les incertitudes et l'obscurité. Tu sais mettre une touche de couleur sur la grisaille du matin et tes colère ne résistent jamais au lendemain. Quand tes caresses se posent timidement sur la naissance de ma virilité mon âme respire alors ce souffle de vie qui ouvre mon corps à ta sensibilité. Lorsque tu me reçois au fond de ta féminité ton regard se voile de cette ivresse que procure une première fois, je sais alors que plus rien, pour moi, ne sera comme avant...

 

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