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Titres en S

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Sceptique
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Sous l'emprise de la tristesse
Sans répit
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Sado
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Sans-abri
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Solitude 87
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Sur-le-champ
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Sans rancune
Silence
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Sadia, deux ans déjà

Fredo,  le 08.09.2009


Moi qui prônais le saint pardon, moi qui semble t-il m'envolais haut.
Moi qui vous écoutais pendant des heures, parler si vite en Penjabi...

Vous deux charmantes petites pakistanaises,
vous deux reines de proue des résistantes.
Vous avez lutté fièrement rejetant leur intolérance,
vous riant de leur mentalité,
faisant fi de leur pseudo droit de naissance.

Vous vouliez mettre en lumière cet esclavage moderne,
connu de beaucoup mais placé sous la loi du silence.

Vous saviez vos vies menacées,
votre courage doit être honoré.

Sciant chaque jour avec douleur les barreaux de culpabilité
qui depuis votre enfance par les anciennes traditions étaient élevés.

Tu es partie,
deux ans déjà,
nous restons là.
Tout ceux qui t'aiment sont fiers de toi.

Jamais, jamais, jamais nous le savons,
tu n'as failli, baissé les bras.
Jamais, jamais, jamais nous l'affirmons,
tu n'as fui, reculé d'un seul pas.
Jamais, jamais, jamais nous le crions,
ton nom ne s'oubliera. Sadia


Moi qui prônais l'amour sans faille a maintenant un coeur en berne.
Mais toi-même si tu refusais le chemin qu'il voulait t'imposer
malgré tout tu n'as jamais cessé de les aimer.

Quand à vous bras armé,
donneur d'ordre ou silencieux,
sachez bien que jusqu'au bout elle vous aimait
et connaissant sa grandeur d'âme
j'imagine que face à l'arme,
elle a dû encore prier pour toi.

Musadar que va donc pouvoir faire le ciel de toi ?
Tu peux bien te cacher derrière la Sharia,
l'honneur de ta famille eut été bien mieux servi
si tu avais emmené cet ange jusqu'à l'autel marier
l'homme qu'elle avait choisi,
l'homme qu'elle aimait.

Sadia, tu as réussi ton combat.
Ne pas choisir était ton choix.
Amour, liberté, famille ne devrait mutuellement s'exclure.

C'est pour la fête de Eid et pour le respect de ta famille que tu as accepté de les revoir.
Une voix sourde comme une rengaine me dicte que c'est bien là que le verdict est tombé.
Une semaine s'est encore écoulée avant que leur sentence ne soit exécutée.

Trois balles ont eu raison de toi,
mais toi fortes tu ne t'es autorisée à partir
que dans les bras de l'homme qui était fait pour toi.

Sadia, ton amour reste là,
Sadia ton amour reste là.
Sadia ton amour survivra.

 

Commentaires

Orphéa, 10.09.09, 13:01:24
Ce texte est un pure merveille de la littérature française, félicitation à l'auteur que je ne connais pas mais qui à toute mon admiration!
Keysha, 08.09.09, 22:29:15
Big up à l'auteur de ces lettres et à toutes celles pour qui la liberté est un combat de longue haleine!! Et Big up à tous les hommes qui se battent pour elles!
Julien, 08.09.09, 22:22:21
Comme je le disais à une amie chère, j'aurais préféré ne jamais avoir à commenter ce genre de texte. Mais le fait est que des "évènements" qui ôtent la vie à des coeurs purs arrivent tous les jours alors merci de porter des mots sur nos révoltes intérieures..J'en ai eu des frissons.
Pasqual, 08.09.09, 22:06:22
Merci pour ces lignes poignantes, merci de lui dédier vos lettres...Merci, et où qu'elle soit, qu'elle reçoive nos pensées grâce à vous Fredo.
Nganji, 08.09.09, 7:12:07
Merci

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